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Peinture

À sept ans découverte du dessin. À la maison suite à la lecture de bandes-dessinées la copie des personnages vedettes de Disney ; à l’école l’illustration de planches d’insectes, scarabées, doryphores, libellules et premiers batraciens. Bien plus tard, ado, premiers essais à l’huile en noir et blanc, la représentation des mains, à mon sens la difficulté la plus grande pour leur donner un rendu vivant. C’est le début d’un choix qui va recouvrir tous les acquis pratiques des différentes formes d’art que je vais approcher et faire miennes : musique, littérature, cinéma. Tout cela en autodidacte passionné.

Je vais découvrir un style de dessin qui refuse le tracé linéaire. Autrement dit je vais assembler une multitude de minuscules gribouillis, les uns à côté des autres ou encore les uns sur les autres pour obtenir des densités ou des nuances sans tracer une seule ligne de corps ou de visage. Ce n’est que l’accumulation de ces petits spaghettis qui définiront le personnage final envisagé ou un paysage.

Et enfin, après une réelle maîtrise technique, je vais exposer : présenter des femmes de dos, proches de la mer ou océan de manière hyper-réaliste. Ce thème étant une manière d’avoir un regard plus respectueux de la femme. La publicité s’étant appropriée son image pour vendre n’importe quoi, des fromages, des automobiles ou toutes sortes d’objets, je voulais la montrer sans que l’on ne puisse rien interpréter d’elle. Et la seule question qui suivait ces expositions était toujours la même : pourquoi peindre des femmes de dos, ne savez-vous pas les peindre de face ? Devant cette profonde interrogation journalistique ou critique il m’arrivait de répondre avec légèreté : je peins, moi de face des femmes de dos car je ne suis jamais parvenu à faire l’inverse ; peindre, moi de dos des femmes de face !

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