Après l’initiation aux diverses disciplines artistiques, celle qui devait les englober toutes, à savoir le cinéma, devait préfigurer mon avenir. J’opte pour une école de cinéma le Conservatoire Indépendant du Cinéma. Mais très vite tous les étudiants déchantent : en fait nous pouvions tourner un plan chacun, que le deuxième semestre de la deuxième année. L’histoire tourne court. Tous abandonnent.
Suivent les assistanats comme stagiaires, impayés pour la plupart, également absents aux générique de film. Je vais y faire de grandes rencontres, Bruno Cremer, Régine, Jean Louis Trintignant, Heinz Bennent, Malcom McDowell, Rufus, Henri Virlogeux, Jacques Villeret, Francis Weber, Jean Paul Comard, Pierre Vaneck, Jean-Pierre Mocky et surtout nos précieux échanges avec Michel Bouquet.
Je tiens pour cinéaste éminent Andreî Tarkovski. Comme metteur en scène, j’ai réalisé « Le moutardier » premier long métrage de fiction en créole à l’île de la Réunion. Un deuxième long métrage à Perpignan : « Fée d’hiver, rue du printemps ». Un court-métrage « La chambre du pardon », inspiré par La divine comédie de Dante.